2011
3 parts of 10m x 10m. laying on the ground.
Supermarket products, trashs, natural products, painting.
Commissioned by Philippe Gemain Vigliano
Courtesy of Bandung French Institut &
UK Maranatha University, Indonesia.
The French Cultural Services in Bandung have invited the multimedia artist Chloé Tallot as a resident at UK Maranatha University. The three stage display titled Eco shows how we are involved in a consumer society which is deteriorating.
This display, on the floor, gives a visual picture of the deadlocks to which this society has come. The artist produced this work with the collaboration of the students from the University Art Department. It is a replica of Chloe's former project in the years 2004/2010 called Marguerites. In the center of the triangular installation, one can see materials used in everyday life and realize how they gradually have decayed. We were born with consumer habits, in our seducing and nourishing supermarket, which is the temple of our desires. The end of the story leads to the non descript mess of our garbage which, after long cycles of disintegration and fermentation, will finally restore the inalienable rights of nature. In the middle of each picture, mirror of our frantic blindness, stands the human being, or rather what is left of him, a body devoured by his own egoism. If our moral comfort is ensured by our selfish detachment and tolerant hypocrisy, the paradise of consumer society is there to remain with us.
2013
3 parties de 10 m x 10 m posées au sol.
Produits de supermarché, déchets, produits naturels, peinture.
Commissioné par Philippe Gemain Vigliano
Courtesy
Institut Français de Bandung &
Université de UK Maranatha, Indonésie.
L'installation en triptyque intitulée Eco porte sur les dérives de la société de consommation dans laquelle nous prenons tous une part active. Posée à même le sol, l'ensemble forme un tableau très visuel de cette société poussée à son extrême.
Ce travail, mené en collaboration avec les étudiants de la faculté d'Arts de l'université, est une déclinaison d'un précédent projet Marguerites réalisé par l'artiste entre 2004 et 2010. Au centre du triangle formé par l'installation, le spectateur perçoit l'évolution des matériaux qui conditionnent notre vie quotidienne à différentes étapes de leur transformation. Ainsi, nous naissons avec la consommation, dans le supermarché nourricier et séducteur, temple de nos désirs. La suite de l'histoire se retrouve dans le chaos puant de nos poubelles avant que tout ne finisse en poussières, au cœur d'une nature impassible qui, entre deux cycles de destruction et de renaissance, reprend enfin ses droits. Au milieu de chacun de ces tableaux, miroirs de notre aveuglement forcené, on retrouve l'Homme, ou plus exactement ce qu'il en reste, cadavre dévoré par son égoïsme. Le désintérêt est le prix de notre confort et il en restera ainsi tant que l'hypocrisie de notre conscience collective posera en paradis absolu son idéal de consommation.